Endroits remarquables

Bomal culmine à 290 mètres et son point le plus bas est de 130 mètres. De magnifiques panoramas s’offrent à vous au calvaire, sur la rote, au belvédère et dans le parc du du château. Voici quelques autres endroits à ne pas louper !

Grotte du Coléoptère

On a découvert des vestiges de l’âge des métaux et de l’industrie magdalénienne (paléolithique supérieur).

Des milliers de pièces de musée y ont été découvertes.  Le « Coléoptère » est la trouvaille la plus intéressante.  C’est une pendeloque ou grain de collier en os avec deux trous de suspension.  Forme de hanneton, des traits gravés marquent la tête, le corselet et les élytres.  La caverne fut habitée successivement à trois époques distinctes par des individus de même famille ou de même origine, probablement des nomades venant de loin.  Occupation : du magdalénien supérieur à l’époque néolithique.

C’est une grotte de petite dimension qui comprend une salle d’entrée habitable sur environ

20 m² et qui se poursuit à un étage supérieur par trois anfractuosités.  Lors de l’occupation paléolithique, d’énormes blocs de calcaire jonchaient la surface habitée : ils ont probablement servi à l’agencement de la structure habitable.

Elle est accessible sur une longueur de 100 mètres.  Se munir d’une lampe.

La chapelle Saint-Denis

Elle date de 1684.  Toiture ardoises en écailles.  Moellons de calcaire.  Dédiée à Saint-Denis, celui-ci porte dans les mains sa tête mitrée.  Edifice religieux faisant suite à l’église Saint-Rahi.  Autel baroque (18ème siècle).

La croix sur le Tombeu

Mr Guillaume DELSEMME exploitait une scierie à Juzaine.

En 1935, il avait fait abattre une coupe de bois pour y être expédiée à la gare de Bomal.  Les wagons n’étant pas prêts et le chargement devant être effectué en temps opportun, il plaça son épaule gauche contre un butoir du premier wagon et tenta de le pousser pour l’amener en place.  Malencontreusement, un des ouvriers voulu effectuer la même manœuvre avec le suivant qui vint coincer Mr Delsemme, écrasant son épaule, juste à côté du cœur.

Providentiellement, le butoir était défectueux et le choc amorti : ce qui lui sauva la vie.  Après guérison et en remerciement, il décida d’offrir quelque chose : une grande croix surplombant le petit village de Juzaine, elle mesurait 5 mètres de haut et 40 centimètres de section.

Elle fut inaugurée solennellement le 31 juillet 1939.  En 1960, elle fut foudroyée par une nuit orageuse et fendue.

La grotte des Nutons ou Trou di Ga

Aurait, selon la légende, abrité un homme sauvage. Elle a été excavée à l’intérieur d’un anticlinal.

Le château

Edifié en 1774 par le baron de Hayme de Bomal, bourgmestre de Liège.  Il domine la localité du haut d’un curieux et complexe ensemble de terrasses.  L’entrée est bordée de pilastres annelés en pierre bleue surmontés de vases de style Louis XVI, précédant la pelouse d’honneur encadrée de dépendances.  Le château est actuellement une propriété privée et ne peut être visité.

L’église

On peut y voir deux pierres tombales : celle très ancienne (1537) d’un ancien curé et celle de la famille de Berlaymont du XVIII ème siècle.

L’église de l’Immaculée Conception : sur une légère butte cernée par les murs du cimetière, c’est un édifice classique en moellons de calcaire datant de 1766, agrandie dans la seconde -moitié du 19ème siècle et qui a bénéficié d’une restauration en 1857.

Saint-Rahy

L’église de Saint-Rahy fut, dit-on, la première église de la région, la seule des sept villages environnants.  Un texte certifie l’existence de Saint-Rahy et de son édifice religieux en 1133 et révèle ses attaches avec le château de Logne.

Saint-Rahy était déjà connu au XI ème siècle et la dévotion populaire l’a tellement grandi que le patron du lieu « Saint Denis » fut un peu oublié au bénéfice du saint mystérieux que l’on implore pour les enfants chétifs.  L’agglomération fut, dit-on, anéantie à jamais par la peste. Une légende – à côté d’autres – rapporte que la statue de Saint-Rahy aurait été découverte dans le creux d’un arbre par un bûcheron qui l’emporta chez lui.  Elle reprit sa place miraculeusement à Saint-Rahy.

Au début du XVII ème siècle, la chapelle manquait d’entretien et menaçait ruine.  Les statues en bois des douze apôtres et celle de Saint-Rahy grisaient parmi les plâtras et les moellons écroulés.  Les douze apôtres furent recueillis (si l’on peut dire) par un bomalois qui s’en servit pour chauffer son four à pains.  Malédiction !  Le feu creva !

L’église fut celle de la seigneurie de Petit-Bomal qui comprenait également Juzaine.  Les gens de Juzaine enterraient leurs défunts à Saint-Rahy.  Le plateau livre aux curieux de nombreux silex taillés ainsi que des débris de tuiles et de tessons d’apparence romaine.  Il fut le théâtre d’une bataille en 1288 entre les gens de Gérard de Luxembourg, seigneur de Durbuy et ceux de l’évêque de Liège.

Le Calvaire

Ou peut-être aussi par les anciens « la Roche de Rominvau », du nom du vieux chemin qui monte au creux d’une xhavée (petite vallée creusée par un torrent) : Rominvau !  Ne serait-ce pas un diverticule romain ?

Le Calvaire (dit aussi « Croix de l’anglais »), remplace une croix de bois élevée en reconnaissance par un cavalier anglais perdu sur le plateau de Herbet, par une nuit d’encre. Après une marche rapide, le cheval s’arrêta brusquement et refusa de bouger.  Le cavalier s’endormit près de sa monture rebelle et, à l’aube, vit le précipice…

Du calvaire, on découvre un panorama enchanteur sur Bomal et la vallée de l’Ourthe.

Herbet

On sait peu de choses sur l’origine de ce toponyme.  Selon Tandel, Herbet désignerait une « ferme placée entre deux côtes ».  Par contre, Prat y voit une allusion à un endroit rempli d’herbes, de belles prairies.

Ce hameau est composé principalement de quatre grosses fermes tardives en brique et de quelques fermes en moellons de calcaire.

Le Mont Pelé

Appelé La Rote, c’est une colline arrondie, boisée de résineux et peuplée de landes et bruyères, avec à son sommet un belvédère.  Cet endroit fut plus d’une fois ravagé par les incendies.  Certains y ont vu le lieu d’un ancien tribunal de guerriers celtiques, d’autres un chantier romain d’où l’on extrayait des pierres funéraires.

Le Mont de Pins

Est une réserve ornithologique et une réserve naturelle RNOB avec plus de 500 espèces végétales différentes.

La Roche aux Corneilles ou Roche à Hierneu

Se dressait autrefois comme une barrière qu’il a fallu rompre lors de la construction de la route en 1847.  C’est une roche bien connue des spéléologues et des alpinistes.  Les grottes qui la creusent furent habitées par des prêtres pourchassés au début du régime français.

Les ruines de Logne

Le repaire du « Sanglier des Ardennes »: Guillaume de la Marck.  Le château fut détruit en 1521 par les troupes de Charles-Quint.  Le musée de la Bouverie (Logne) abrite les vestiges découverts lors des fouilles faites sur le site du château-fort.

Tel. 086 21 20 33

Moulin à eau

En moellons calcaires du 17ème siècle (en Vinâve) avec sa roue toujours en fonctionnement.

La ferme de Petit Bomal

Se situe sur la route de Vieuxville, à la sortie de Bomal, elle fut d’abord fief de garde du château de Logne.  Bâtiment remarquable et imposant, construit à quelques mètres de l’Ourthe, au 17 ème siècle.  Cette ferme fut, sous l’Ancien Régime, le siège de la seigneurie de Petit Bomal, relevant de la prévôté de Durbuy.  Après les Hamal, les seigneurs successifs furent les Boulant, les Barbanson et les Rahier.  Le dernier de Rahier fut l’assassin du curé de Juzaine en 1766.

Le pressoir à vin de Fleurie en Beaujolais

Le Syndicat d’Initiative de Bomal l’a reçu, en cadeau, de la part de ses amis de Fleurie. Il se situe en face du complexe touristique « Le Sassin ».